Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 25 novembre 2014

Glenn Gould et Cornelia Foss

 

glenn Gould, cornelia Foss

 

Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Glenn_Gould

 

Gould lived a private life: Bruno Monsaingeon said of him, "No supreme pianist has ever given of his heart and mind so overwhelmingly while showing himself so sparingly."

When Gould was in Los Angeles in 1956, he met Cornelia Foss and husband Lukas. Foss was an art instructor who had studied sculpture at the American Academy in Rome. Her husband worked for both the Buffalo Philharmonic Orchestra and the Brooklyn Philharmonia. After several years, Gould and Cornelia Foss became lovers. Foss left her husband in 1967 for Gould, taking her two children with her to Toronto. She purchased a house near Gould's 110 St. Clair Avenue West apartment. In 2007, Cornelia Foss finally admitted that she and Gould had had a love affair lasting several years.

 

glenn Gould, cornelia Foss

 

According to Foss, "There were a lot of misconceptions about Glenn, and it was partly because he was so very private. But I assure you, he was an extremely heterosexual man. Our relationship was, among other things, quite sexual." Their affair lasted until 1972, when she returned to her husband. As early as two weeks after leaving her husband, Foss noticed disturbing signs in Gould. She describes a serious paranoid episode:

"It lasted several hours, and then I knew he was not just neurotic – there was more to it. I thought to myself, 'Good grief, am I going to bring up my children in this environment?' But I stayed four and a half years." Foss did not discuss details, but others close to Gould said he was convinced someone was trying to poison him and that others were spying on him.

 

Réf : Clarkson, Michael (August 25, 2007). "The secret life of Glenn Gould". Toronto Star (Torstar Corporation). 

 

 

> A consulter également, le témoignage d'un des fils : http://www.theglobeandmail.com/life/christopher-foss-grew...

 

dimanche, 02 novembre 2014

Maîtrise ou orchestration ?

 

Maîtrise ou orchestration,

que fait le chef d'orchestre ?

 

karim hobeika, ilona maras, walter
Walter, crédits photographiques Ilona Maras

 

 

Maîtrise ou orchestration,

que fait le chef d'orchestre ?

 

 

J'ai moi-même longtemps pensé que le chef d'orchestre donnait des ordres, en particulier lors du concert. Eh bien non, en fin de comptes, il ne donne pas d'ordres, il demande. Il ne dit pas quoi faire, ni comment. Il demande à chacun de produire un résultat final : il peut demander que le son soit "rond", ou "vertical", ou nuancé de telle manière. Il va demander à chacun d'entrer comme ceci à cet endroit, comme cela à tel autre endroit. Après, chacun est maître de son instrument et tentera d'accéder aux demandes du chef d'orchestre, en livrant le son demandé.

Et il y a quelques façons d'aboutir à un résultat. Pour donner un exemple, un fortissimo sera joué par tel pianiste en contractant ses muscles, tel autre en utilisant le poids de son dos, un autre encore en faisant appel à ses nerfs, son souffle ou une humeur. Chacun a sa méthode. Il y a autant d'écoles que de professeurs. Et puis on peut avoir sa petite cuisine interne.

Et comment sait-il, le chef d'orchestre, comment chaque son doit être ?

Eh bien il voit le tableau. Le tableau final de l’œuvre. Peut-être au sens où Mozart voyait son œuvre sous forme de tableau final avant de procéder à son écriture, à sa transcription dans l'encre, à son ancrage dans le papier et dans chaque instrument individuellement.

Ce tableau de Fran Angelico récemment rassemblé, qui avait été découpé par des marchands en son temps pour en tirer plus de profit, peut servir ici de métaphore. L'oeuvre musicale, prenez une symphonie de votre choix, est le tableau entier. Chaque mouvement, un panneau. Chaque mouvement raconte une histoire et peut s'écouter pour lui-même. Et rassemblés, les mouvements forment un tout.

On peut penser aussi à des toiles de Bosch, celles aussi qui comportent des panneaux, ou encore de très célèbres plafonds d'église et de monuments.

 

fra angelico, tableau, reconstitué, morceaux, réunis, rassemblés
La Thébaïde, Fra Angelico
http://onditmedievalpasmoyenageux.fr/la-thebaide-de-fra-a...

 

chef d'orchestre,glenn gould, bosch, tentation, antoine
La tentation de saint Antoine, Bosch

 

chef d'orchestre,glenn gould, bosch, christ, limbes
Le Christ aux limbes
, Bosch

 

Et les gestes alors ? Et la baguette ? Elle donne bien des ordres, du moins le tempo...

Le tempo, oui. La main du chef d'orchestre est le pouls. Et il faut apprendre en tant que musicien à caler son pouls sur celui d'un autre. Comme on peut synchroniser sa respiration avec celle de son amant quand on s'endort dans ses bras. Dans l'orchestre ou dans le chœur - car ici tout ce que je pense avoir appris vient d'un chœur de chant -, il faut apprendre à caler son pouls sur celui du chef, et cela par les yeux : voir la main, s'en imprégner et suivre le tempo avec tout son corps. Ce qui n'est pas une mince affaire quand on a appris au métronome tic-taquant. D'ailleurs, les métronomes électriques avec diode lumineuse trouvent ici une utilité renforcée.

La baguette, la main, le pouls. Et tous ces mouvements dans l'air au concert ?

Ces mouvements sont encore moins des ordres. Le chef d'orchestre n'est pas un contremaître. Ces mouvements ressemblent à ceux de la main du paysan qui cueille le son comme un fruit mûr dont il aura planté les graines auparavant. D'ailleurs, le moment de la représentation, du concert, n'est plus un moment où l'on pourrait demander quoi que ce soit. La grande organisation est en marche. La main initie le pouls et le transmet. Installée dans la première loge, et dos au public, elle cueille, tandis que les oreilles et la peau de l'auditoire reçoivent les vibrations émises par l'ensemble des musiciens.

A un niveau infra, chaque musicien a une écoute unique et triple : il doit entendre son propre jeu car il est en première ligne pour savoir si ce qu'il produit est conforme ; ensuite et en même temps, il entend ses voisins directs, qui peuvent jouer du même instrument que lui, ou chanter dans la même tessiture, avec qui il peut aussi partager strictement la même partition, sorte de doubles d'eux-mêmes ; enfin, et toujours en même temps, il entend le reste de la formation, les instruments très différents, des tessitures très différentes, parfois plus faciles à entendre - comme les basses et les sopranes -, parfois plus difficile - car situés entre les extrêmes, comme les altos. Il y a un concert à l'intérieur du concert, où chaque siège de l'orchestre - celui où se trouvent les musiciens - reçoit un son qui est dans une perspective unique.

Voilà pour l'orchestration. Et la maîtrise ?

Comme vous l'aurez déjà compris, le chef d'orchestre n'a pas besoin de maîtriser le jeu de chaque instrument. Sinon nous aurions sans doute moins de chefs d'orchestre... Il doit avoir pensé l’œuvre au préalable. Il doit savoir en somme le résultat qu'il veut obtenir, ce fameux tableau, emprunt de ce qu'il a compris du Sens que le compositeur a donné à son œuvre. Si vous écoutez plusieurs versions d'une même symphonie, vous verrez immédiatement à quel point elles sont différentes, empreintes de la volonté du chef d'orchestre. Un même musicien peut avoir interprété sa partition de manière radicalement différente selon qu'il a été sous la direction d'un chef d'orchestre puis d'un autre. Et un chef d'orchestre peut avoir obtenu des résultats similaires en dirigeant deux orchestres différents. Toutefois, les choix d'interprétation d'un même chef d'orchestre peuvent nettement varier dans le temps. Certaines œuvres dirigées par un chef d'orchestre de génie et à un âge mûr ont quelque chose de transcendantal... Donc le chef d'orchestre ne maîtrise pas le jeu de chaque instrument, mais l’œuvre dans sa globalité. Comme nous l'évoquions en début, il va demander à chaque musicien un résultat, à charge pour chacun de le fournir grâce à la maîtrise de son instrument. Le maître à bord, et l'on dit bien "maestro", c'est le chef d'orchestre. On pourrait aller jusqu'à dire le maître d’œuvre. Mais pas le contremaître. Celui qui maîtrise l'instrument reste le musicien seul, même s'il peut recevoir les conseils avisés d'un chef d'orchestre pianiste, violoniste, chanteur ou autre.

Et permettez que nous terminions en évoquant Glenn Gould, penseur génial de la Musique, au point qu'il réalisa de véritables orchestrations de son jeu au piano. Le piano est un instrument qui est dit "symphonique", parce qu'il cumule fréquemment deux ou trois voix (plus parfois) auxquelles s'ajoute l'accompagnement qui peut lui aussi être décomposé en plusieurs voix, le tout joué par seulement deux mains (les pédales amplifient le son produit par les mains, ou le réduisent, sans ajouter de voix, contrairement à l'orgue dont le jeu de pédales produit un son en lui-même). Les interprétations de Glenn Gould ont cela de particulier qu'elles sont uniques, pensées, géniales, et que ce travail est comparable à celui du chef d'orchestre tel que nous l'avons ici expliqué. L'on sait que Glenn Gould avait trafiqué sa chaise et son piano, qu'il marmonnait ou chantonnait par-dessus son jeu, et l'on peut voir une main dans l'air. Le résultat est époustouflant tant ses interprétations sont uniques : il prend très souvent le contrepied des convenances : Glenn Gould chevauche là où les autres s'enlisent dans le coton, il ralenti à l'extrême et retient le temps là où les autres trottinent à tue-tête. Il ose faire comme si la pédale n'existe pas là où tous avant lui l'ont utilisée. Je suis presque toujours d'accord avec ce qu'il fait. Si je ne suis pas d'accord, c'est que je n'ai pas encore compris.

 

Jana Hobeika

 

Glenn Gould (1932-1982)
chef d'orchestre, glenn gould chef d'orchestre, glenn gould
chef d'orchestre, glenn gould chef d'orchestre, glenn gould
chef d'orchestre, glenn gould chef d'orchestre, glenn gould
chef d'orchestre,glenn gould

 

mercredi, 29 octobre 2014

Quatre heures et quarante minutes - Glenn Gould

 

 

Quatre heures et quarante minutes
en compagnie de Beethoven sous les doigts de Gould.

Prouesse de notre temps,
on aurait tort de s'en priver.

 

 


http://www.youtube.com/watch?v=jHku-o_8eak

 

"L'objectif de l'art n'est pas
le déclenchement d'une sécrétion momentanée d'adrénaline (au concert),
mais la construction, sur la durée d'une vie,
d'un état d'émerveillement et de sérénité".

 

Glenn Gould (1932-1982)

glenn gould

glenn gould

glenn gould

glenn gould

glenn gould

glenn gould

 

07:27 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : glenn gould

samedi, 24 août 2013

Concerto n°5 - Empereur - Beethoven, Glenn Gould

 

concerto,empereur,beethoven,glenn gould,piano, hermann schurig
Petit Palais
Crédits photographiques Hermann Schurig

 

Précédé d'un très bref commentaire introductif.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...

 


http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...

 

  
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...

 


http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...

 

 

Extraits de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Concerto_pour_piano_n%C2%BA_...

 

Beethoven commença son Concerto pour piano en 1808, en même temps que les préparatifs de guerre de l'Autriche contre Napoléon.

« Lors du court siège de Vienne par les Français en 1809, Beethoven eut grand-peur. Il passa la plus grande partie du temps dans une cave chez son frère Kaspar, en se couvrant en outre la tête de coussins, afin de ne pas entendre le canon. » — Ferdinand Ries (Ludwig van Beethoven, Jean et Brigitte Massin, Fayard 1967)

Dans une lettre à ses éditeurs, Beethoven raconte combien ces événements l'ont marqué : « Nous avons durant ce laps de temps vécu dans une gêne vraiment opprimante. […] Le cours des événements dans l'ensemble a eu chez moi sa répercussion physiquement et moralement. Je ne parviens même pas encore à jouir de cette vie à la campagne si indispensable pour moi. […] Quelle vie épuisante et dévastatrice autour de moi ; rien que tambours, canons, misères humaines de tout genre. » — Lettre de Beethoven à Breitkof & Härtel, 26 juillet 1809 (Lettres de Beethoven. L'intégrale de la correspondance 1787-1827, trad. Jean Chuzeville, Actes Sud 2010)

Les esquisses pour le premier mouvement de 1808 à mars-avril 1809 sont parsemées de notes dans ce genre: « Auf die Schlacht Jubelgesang ! » (Chant de triomphe pour le combat), « Angriff ! » (Attaque), « Sieg ! » (Victoire). On raconte que Beethoven était parfois pris de fièvre martiale et s'exprimait par des accès de rage contre Napoléon et les Français. On le vit un jour dans un café menacer du poing un officier français de l'armée d'occupation en criant : « Si j'étais général et en savais autant sur la stratégie que j'en connais sur le contrepoint, je vous en donnerais pour votre argent ! »

Le titre de « Concerto Empereur » n'a pas été choisi par le musicien. Le compositeur avait admiré le général Bonaparte alors qu'il semblait destiné à libérer l'Europe de la tyrannie ; aussi, quand ce dernier prit le titre d'empereur et commença ses conquêtes, il tomba dans son estime.

Beethoven lui-même fit savoir à ses éditeurs qu'il n'admettait qu'un titre : « Le concerto sera dédié à l'Archiduc R[odolphe] et pour titre il n'a rien que: « Grand concerto dédié à son Altesse Impériale l'Archiduc Rodolphe de, etc.» », son élève, dédicataire également de son Quatrième concerto.

Bien que le concerto fût achevé dès 1809, la première exécution n'eut lieu que bien plus tard, le 28 novembre 1811 – sans doute à cause des troubles qui marquèrent cette période. Du fait de sa surdité, Beethoven fut incapable d'interpréter lui-même son concerto, comme il en avait l′habitude pour la première, et dut écrire l'intégralité de la partie solo. Le pianiste choisi pour cette première fut Friedrich Schneider, qui avait peut-être été l'élève de Beethoven, accompagné par l'excellent Orchestre du Gewandhaus de Leipzig dirigé par Johann Philipp Christian Schultz. Le concert fut un véritable triomphe pour le compositeur. D′après la grande revue Allgemeine Musikalische Zeitung du 1er janvier 1812, le public contint avec difficulté son enthousiasme et sa reconnaissance et le journal décrivait le concerto comme « sans aucun doute l'un des plus originaux, des plus imaginatifs, des plus énergiques, mais aussi des plus difficiles de tous les concertos existant ».

L'accueil fut beaucoup moins chaleureux à Vienne, trois mois plus tard, le 11 (ou le 12) février 1812. Le pianiste était Carl Czerny, l'élève de Beethoven, plus connu de nos jours comme auteur d'ouvrages pédagogiques. C'était alors un professeur et un compositeur apprécié, ainsi qu'un excellent pianiste. La critique fut cependant mauvaise et l'on reprocha à Beethoven d'être trop fier et trop confiant en son génie. En fait, le public viennois était plutôt conservateur et moins ouvert à la nouveauté que celui de Leipzig.

Les dimensions du Concerto en mi bémol majeur dépassent tous les canons traditionnels ; à lui seul, le premier mouvement compte presque six cents mesures. L′œuvre abandonne le cadre de référence, jusqu'ici usuel, de la musique de chambre ; ses effets sont conçus pour les dimensions d'une grande salle de concert, il fait figure de « Symphonie avec participation d'un piano », voire de Symphonie concertante. Avec elle, Beethoven crée le grand concerto symphonique qui servira de modèle à Litolff, Liszt, Brahms, et tant d'autres musiciens du XIXe siècle.

La partie soliste exige à coup sûr le grand piano de concert moderne que ne réclamait pas encore les concertos de Mozart, ni les premiers concertos de Beethoven. Certainement, il n'y avait jamais encore eu de concerto pour piano ayant de telles proportions ni donnant autant d′importance aux brillants effets du piano par simple plaisir. Certains ont supposé qu'entre la composition du Quatrième et du Cinquième Concerto, Beethoven avait acquis un nouveau piano de meilleure qualité qui inspira les possibilités propres à un meilleur instrument et le poussa à donner au piano un rôle égal et même supérieur (par opposition à son rôle ornemental plus courant) en combinaison avec l'orchestre.

_ _ _

Utilisation

  • Les deuxième et troisième mouvements font partie de la bande sonore du film Ludwig van B. de Bernard Rose (1994).
  • Le second mouvement est utilisé dans deux films de Peter Weir : Pique-nique à Hanging Rock (1975) et Le Cercle des poètes disparus (1989, dans le bureau de M. Keating). Il sert également de support musical au film des frères Dardenne : Le Gamin au vélo. De la même façon il apparaît comme un leitmotiv dans le film de Rainer Maria Fassbinder, "Wildwechsel" (1973).
  • Une bonne partie du concerto est jouée au Théâtre des Champs-Élysées au cours du film Fauteuils d'orchestre de Danièle Thompson (2006).
  • Ce concerto est aussi la principale musique dans « Les Fiancées de l'Empire » de Jacques Doniol-Valcroze avec Yolande Folliot et Claude Giraud, fiction produite par Antenne 2 en 1980, diffusée en épisodes et actuellement disponible en DVD chez KOBA Films dans la collection « mémoire de la télévision ».
  • C'est la musique principale du film : « L'appel du destin » consacré à Roberto Benzi.
  • Aussi joué par le protagoniste principal du film Le Concours (titre original : The Competition), film américain réalisé en 1980 par Joel Oliansky avec Richard Dreyfuss et Amy Irving.

 

vendredi, 23 août 2013

Concerto n°4 - Beethoven, Bernstein, Gould, Furtwangler, Rubinstein

 

concerto,beethoven,glenn gould, hermann schurig
Petit Palais
Crédits photographiques Hermann Schurig

 

concerto,beethoven,glenn gould
Petit Palais
Crédits photographiques Hermann Schurig

 

concerto,beethoven,glenn gould
Petit Palais
Crédits photographiques Hermann Schurig

 

 

Glenn Gould, Orchestre de New York.
I - 1/2

http://www.youtube.com/watch?v=zN4bQD-zrFM&feature=pl...

 

I - 2/2

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...

 

II

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...

 

III - 1/2

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...

 

III - 2/2

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...

 

I, II, III, Furtwangler

http://www.youtube.com/watch?v=iVaqfFxJG1c&feature=pl...

 

I, II, III, Rubinstein

http://www.youtube.com/watch?v=XYjE74dkdVw&feature=pl...


 

jeudi, 22 août 2013

Concerto n°3 - Beethoven, Glenn Gould

 

concerto,beethoven, glenn gould, hermann schurig
Petit Palais
Crédits photographiques Hermann Schurig

 

concerto,beethoven, glenn gould, hermann schurig
Petit Palais
Crédits photographiques Hermann Schurig

 

I
http://www.youtube.com/watch?v=kx2hOLCWQIQ&feature=pl...

 

II

http://www.youtube.com/watch?v=H0W534VKhns&feature=pl...

 

III

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&am...

 

mercredi, 21 août 2013

Concerto n°2 - Beethoven, Glenn Gould

concerto,beethoven, herrman schurig
Petit Palais
Crédits photographiques Herrman Schurig

 

Sous la direction de MacMillan. Orchestre de Toronto.
I
Allegro con brio

http://www.youtube.com/watch?v=ngVdqFgGPrY&feature=pl...

 

II
Adagio

http://www.youtube.com/watch?v=RxVv7iMI2n0&feature=pl...

 

III
Rondo. Molto allegro.
http://www.youtube.com/watch?v=hmw-tK1-MO8&feature=pl...